Le terme surdoué est de plus en plus fréquemment utilisé, et s’accompagne de beaucoup d’idées reçues et d’incompréhension.
Vous vous sentez depuis toujours en décalage avec les autres, sans comprendre vraiment pourquoi ?
Vous ne vous êtes jamais imaginé surdoué·e, parce que votre parcours scolaire a été normal, voire médiocre, ou totalement chaotique ?
Vous pourriez être surpris·e en effectuant notre test et en découvrant les particularités des personnes haut potentiel.
Loin de l’image de génies prétentieux qu’on s’en fait trop souvent, les surdoué·es sont au contraire souvent des personnes pleines de doutes, qui peinent à trouver leur place.
Qu’est-ce que la surdouance ? Définition
On parle traditionnellement de surdouance pour désigner les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI), c’est-à-dire les personnes dont le score est de plus de 130 aux tests de quotient intellectuel (QI).
La surdouance désigne des aptitudes cognitives particulières et supérieures à la moyenne en termes de performances.
Aujourd’hui, on sait que la surdouance peut aussi se manifester sous la forme d’une surefficience de l’intelligence émotionnelle. Toute personne à haut potentiel émotionnel (HPE) est également surdouée.
Le profil des surdoués peut ainsi être d’une grande variété. Loin de désigner des génies encyclopédiques au parcours scolaire hors norme et à la réussite scientifique assurée, la surdouance se manifeste parfois au contraire par une inadaptation au système (éducatif, universitaire puis professionnel).
Si le terme de surdoué semble évoquer une « supériorité », il désigne en réalité un mode de fonctionnement neuro-atypique, pas toujours facile à dompter.
Histoire d’une notion qui continue d’évoluer
Le terme de « surdoué » est volontiers remplacé aujourd’hui par celui de haut potentiel (HP) : une notion imparfaite, mais qui traduit davantage le fossé entre l’image d’Épinal du brillant savant/de la brillante savante et la réalité, faite d’hypersensibilité et de souffrance à se sentir différent.
L’idée de potentialité induit qu’il faut des circonstances particulières (de bienveillance, de stimulation, de confiance) pour que la surdouance puisse se révéler et s’épanouir pleinement. Afin de supprimer totalement la connotation de supériorité attachée aux termes « surdoué » ou « haut-potentiel », la psychologue française Jeanne Siaud-Facchin a proposé le terme neutre et imagé de « zèbre ». De nombreux surdoués préfèrent utiliser cette appellation.
Contrairement aux États-Unis qui se sont beaucoup intéressés au sujet à l’ère de la révolution industrielle, la France a longtemps ignoré la surdouance des adultes, n’envisageant que la précocité intellectuelle chez l’enfant.
Mais les nombreux a priori attachés à la notion de surdouance font que beaucoup de surdoués n’ont pas été détectés dans l’enfance.
Certains le sont à l’âge adulte, souvent après l’échec de thérapies mal ciblées et de diagnostics erronés.
Il n’est pas rare que les difficultés des individus surdoués (impulsivité, hypersensibilité, sentiment de décalage, intransigeance, besoin de stimulation, errance professionnelle, syndrome d’imposture) éclipsent leurs aptitudes cognitives ou émotionnelles extraordinaires.
Les femmes, tout particulièrement, sont moins bien détectées que les hommes : conditionnées très jeunes à la discrétion et à l’adaptation, elles développent davantage le « faux-self », ou personnalité bouclier qui éclipse leur vrai self et leur permet de s’intégrer.
Par ailleurs, si les surdoués se caractérisent généralement par une faible estime d’eux-mêmes, le phénomène est accentué chez les femmes, soumises très tôt à de nombreuses injonctions.
Signes et caractéristiques de l’adulte surdoué
Plusieurs indices peuvent révéler la présence d’un haut potentiel chez une personne, homme ou femme.
Des caractéristiques comportementales et sensitives sont en effet communes aux surdoués, sans être nécessairement présentes au même degré ni toutes simultanément chez un même individu :
- La pensée en arborescence, ou pensée foisonnante : fonctionnement neuro-atypique à l’origine d’une grande créativité (pas nécessairement dans le domaine artistique)
- Une grande sensibilité émotionnelle (parfois jusqu’à l’hypersensibilité)
- Une grande sensibilité sensorielle (parfois jusqu’à l’hyperesthésie)
- L’empathie
- Une sensibilité particulière à l’injustice et à l’incohérence
- Le perfectionnisme, lié à une quête permanente d’amélioration et à un rapport problématique avec l’échec
- Le sentiment de différence, de décalage avec les autres et avec les attentes de la société de manière plus globale
- Une pensée intuitive, liée à une intelligence émotionnelle élevée (ou très élevée dans le cas des HPE) ainsi qu’à une activité cognitive intense et rapide
- Une curiosité intellectuelle très développée (parfois cause d’un besoin de changement fréquent et d’un profil professionnel slasheur)
Test, diagnostic, bilan : êtes-vous surdoué·e ?
Deux tests officiels existent pour détecter la surdouance :
- L’un a pour objet la mesure du QI (quotient intellectuel),
- L’autre a pour objectif la mesure du QE (quotient émotionnel).
Les performances intellectuelles, strictement cognitives, se mesurent chez l’adulte grâce au test Wais IV, version du test de Wechsler destinée à la tranche d’âge 16 à 79 ans.
L’intelligence émotionnelle se mesure grâce au test MSCEIT.
Un score supérieur à la norme à l’un de ces deux test (ou au deux mais c’est rare) fait de vous un·e surdoué·e.
Notez que les HPI ont généralement un QE également élevé, de même que les HPE ont généralement un QI élevé.
Spécialisée dans l’accompagnement des personnes (et tout particulièrement des femmes) surdouées, je vous propose un test gratuit, qui déterminera la probabilité que vous soyez concerné·e par le haut potentiel.
Il vous permettra de mieux vous comprendre et apportera un nouvel éclairage à votre mode de fonctionnement.
Le coaching : solutions pour s’épanouir en tant que surdoué·e
Parce que la surdouance se manifeste par un mode de fonctionnement différent, elle nécessite une approche de coaching différente, vigilante aux particularités neurologiques des adultes HPI et HPE et à leurs besoins spécifiques.
De nombreux hommes et femmes surdoué·es cherchent en vain leur voie professionnelle, peinent à répondre aux injonctions de la société à trouver sa vocation, et vont de reconversion en reconversion.
Cette caractéristique est notamment due à leur multipotentialité qui rend difficile toute spécialisation, vécue comme un renoncement.
Votre coach vous accompagne pour épanouir vos potentialités et surmonter vos difficultés au travail comme dans votre vie personnelle, en amour comme en amitié.
Surdoué au quotidien : les formations pour mieux gérer son côté zèbre
Qu’il s’agisse de s’épanouir dans un métier, de changer au contraire de voie ou de valoriser un parcours très hétérogène, votre coach vous aide à exploiter pleinement vos potentialités et à mieux gérer votre différence.
Selon les difficultés que vous fait rencontrer votre fonctionnement atypique, nous travaillerons ensemble à la gestion de vos émotions, à l’identification de vos mécanismes de protection, à la libération de votre vrai self ou à la maîtrise de votre impulsivité.
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